Diane n’a que deux mois, mais elle souffre de constipation et pleure sans cesse depuis des
semaines. Ses parents ne comprennent pas pourquoi elle a toujours aussi mal. “On passe des nuits
entières sans dormir et on ne peut même pas se reposer pendant la journée, car elle n’arrête pas de
pleurer. On se fait beaucoup de souci et on ne sait pas ce que cela peut être.” disent les parents
de Diane.
Diane a été hospitalisée à l’âge d’un mois, les symptômes n’ont pas été identifiés comme
causés par une APLV . Il a été recommandé aux parents de Diane d’essayer une formule infantile
hypoallergénique (formule HA) pour la soulager de sa constipation.
Malheureusement, les symptômes n’ont pas diminué et un examen de la partie supérieure de l'appareil digestif
a été réalisé par endoscopie. Celui-ci a révélé une hyperéosinophilie. De plus, les IgE totales et les IgE
dirigées contre les protéines du lait de vache étaient également en hausse, ce qui a conduit au diagnostic
d’APLV. Le lait de Diane a été changé par une formule infantile à base d'hydrolysat poussé de protéine (HPP)
Althéra® afin de traiter son APLV. Les parents devaient revoir le médecin deux semaines
plus tard.
En quelques jours sous Althéra®, la constipation et les pleurs de Diane avaient disparus ! ;
“Diane n’avait jamais été aussi heureuse... et nous étions tellement soulagés de voir qu’elle n’avait
plus mal. Nous allons désormais pouvoir dormir la nuit !" a déclaré sa mère. Les parents de Diane
sont retournés voir le médecin, deux semaines plus tard, pour lui annoncer la bonne nouvelle !
Olivier, âgé de 15 semaines, a été orienté vers un diététicien pour des antécédents de
constipation, d’agitation et de reflux sans vomissements. Ces symptômes sont apparus chez
Olivier vers l’âge de 2 semaines et il a été vu en ambulatoire par un pédiatre.
Olivier est actuellement alimenté avec une formule infantile standard et a reçu précédemment
une prescription de lactulose pour sa constipation. Son poids était dans la moyenne (50ème percentile) mais
sa taille n’a pu être mesurée en raison de son agitation.
La recherche des antécédents familiaux a orienté le médecin vers une allergie. Du fait de la présence
d'asthme dans la famille et d'une suspicion de symptômes de type non IgE médié chez Olivier, un régime
d‘éviction des protéines de lait de vache est mis en place pendant deux à quatre semaines. Si aucune
amélioration des symptômes n'est observée, ce test permettra de confirmer que l’allergie aux protéines de
lait de vache est peu probable.
Trois boîtes d’Althéra®, formule infantile d'hydrolysat poussé de protéine (HPP) avec lactose, sont
prescrites et il est demandé aux parents d’Olivier de contacter leur pédiatre s’ils observent une
amélioration afin de poursuivre la prescription.
Au bout de six jours, les parents d’Olivier ont confirmé qu’Olivier était moins constipé et
qu’il était visiblement plus calme. Au rendez-vous suivant, à 15 semaines (soit quatre semaines plus tard),
le poids d’Olivier était entre le 75ème et le 91ème percentile et sa taille au 50ème percentile.
Les parents d’Olivier étaient satisfaits de cette amélioration ; Olivier n'était plus
constipé et était bien plus à l’aise. “Tout est nettement plus facile maintenant et nous sommes tous
moins tendus. C’est si bon de le voir en forme." Olivier a bien toléré
Althéra® et il a pris du poids, même si sa prise de biberon était juste en-dessous de
la quantité conseillée.
Olivier a continué d’être alimenté avec Althéra® sur prescription
médicale et ses parents ont reçu des conseils lors de la période de diversification alimentaire pour lui
proposer une alimentation complémentaire sans protéines de lait de vache et des premiers aliments
solides appropriés.
Joey est âgé de 4 mois lors de sa première consultation. Il est alors exclusivement nourri
au sein et il souffre d’eczéma atopique sévère, plus particulièrement visible sur le
visage. « Nous avons emmené Joey chez le médecin car il avait une importante éruption sur le visage et
il n’arrêtait pas de se gratter. De plus, il ne dormait pas la nuit, et nous non plus..» a déclaré
sa mère. Il existe des antécédents familiaux d’allergie atopique; la mère
de Joey a eu un eczéma atopique dans son enfance et elle présente toujours une allergie aux
œufs. Le père de Joey souffre également de rhino-conjonctivite allergique.
« Le médecin de Joey nous a appris beaucoup de choses sur l’eczéma atopique, ce qui nous a été très
utile. » Joey a eu un traitement pour la peau à base de cortisone. Ce traitement a
amélioré sa peau et a légèrement stabilisé son état.
Quand les parents de Joey ont commencé à diversifier son alimentation, l’état de sa peau
s’est sensiblement dégradé. Les parents de Joey sont retournés chez le médecin. Le médecin
a alors demandé la réalisation d'un test d’allergie alimentaire. Ce test a révélé que Joey
faisait une réaction aux protéines de lait de vache et aux noix. Par ailleurs, le test
cutané (prick-test) de Joey a également confirmé une réaction aux protéines de lait
de vache. Au vu de ces résultats, le médecin a prescrit une formule à base d'acides aminés
comme par exemple Alfamino®. Sa mère a continué à l’allaiter partiellement, en
suivant un régime sans protéine de lait de vache. Une amélioration de l'état de sa peau est
constatée.
Quand Joey a eu 1 an, son médecin a fait pratiquer un test de provocation alimentaire. Ce
test a entraîné de l’eczéma, s’accompagnant d’une urticaire aiguë. Alfamino® a donc été
prescrit comme substitut du lait de vache. A termes Joey ne présentait plus aucun
symptôme.
Quand Joey a eu deux ans, il a commencé à prendre des produits laitiers sans
présenter de symptôme d’allergie. Ses parents étaient ainsi heureux de voir que Joey
n’avait plus de symptômes allergiques.
Emilie a sept mois quand le pédiatre constate, lors d'une visite
programmée, un eczéma atopique résistant et un reflux gastro-œsophagien
concomitant, pour lequel elle est sous traitement anti-reflux. Emilie pèse 6,3 kg (9ème
percentile). Des antécédents familiaux d’allergie atopique sont retrouvés, ainsi qu’une
carence en zinc et des infections cutanées pour lesquelles des suppléments
en zinc et des antibiotiques ont été prescrits. Emilie est allaitée par sa mère, Abigail,
qui a tenté d’éliminer le blé et les produits laitiers de son alimentation, car sa sœur aînée avait une
allergie au blé.
Il est conseillé à Abigail de respecter un régime strict sans protéine de lait de vache et
de prendre des suppléments en calcium et vitamine D. La dose de traitement anti-reflux
d’Emilie est augmentée et elle est supplémentée en zinc. Abigail poursuit l'allaitement et a eu pour
consigne de continuer l’éviction des protéines de lait de vache tout au long de la période de
diversification alimentaire.
Trois mois plus tard, Emilie est revue pour un eczéma nummulaire sévère et une
entérocolite alimentaire. Une allergie alimentaire sévère, de type
non-IgE-médié est alors diagnostiquée. Son poids n’a pas augmenté de manière significative et
elle présente maintenant un retard de croissance, avec une double carence en zinc
et en vitamine D ; Abigail allaite toujours Emilie et évite le blé, les
produits laitiers, les noix et les œufs, mais Emilie a de temps à autre des selles molles. En outre, Emilie
dort mal à cause d’un prurit et est hospitalisée d’emblée. Abigail est très inquiète :
« Je fais tout ce que je peux pour aider Emilie, mais ses symptômes s’aggravent. ».
Les symptômes d’Emilie sont si sévères qu’une sonde naso-gastrique est posée pour administrer
Alfamino®, une formule à base d’acides aminés. Au bout de 24 heures, une alimentation au
biberon est débutée. En trois jours, le sommeil d’Emilie s’améliore et son eczéma sur le
visage et le corps commence à régresser. Emilie sort de l’hôpital avec une prescription de
suppléments en zinc et vitamine D et une préparation à base d'acides aminés Alfamino®.
L’état d’Emilie est contrôlé après un mois ; elle a pris 1,2 kg et son eczéma s'est
amélioré considérablement avec moins de prurit, de rougeurs et d’inflammation. Abigail remarque
par ailleurs qu’Emilie dort mieux et que son reflux a disparu. Toutefois, elle est encore
sujette à des crises de diarrhée. « Je suis tellement contente qu’elle aille mieux – les choses
s’améliorent de jour en jour et toute la famille a pu le constater. »
Emilie continue de prendre Alfamino® tout en poursuivant une diversification alimentaire.
Abigail a débuté la diversification alimentaire en introduisant des aliments à faible risque d’allergie.
Vivian was five months old when she was first given a cow’s milk-based formula. “Vivian vomited
more than four times two hours after feeding! We were so worried that we
took her to the hospital straight away” said Vivian’s parents. When the doctor
first saw Vivian he reported that she looked lethargic, dehydrated and pale. She also cried
weakly. Vivian was admitted immediately and put on an intravenous drip overnight. The
doctors also decided to start Vivian on a course of intravenous antibiotics to treat any possible
infection.
Vivian was referred to an allergist to investigate her condition
further. She was tested for Cow’s Milk
Protein Allergy with a
skin prick-test and a blood test but she tested negative for
Cow’s Milk Protein Allergy
with both tests. Vivian was then diagnosed with a
non-IgE-mediated Cow’s
Milk Protein Allergy
called food protein-induced enterocolitis syndrome
(FPIES).
The allergist offered Vivian’s parents an extensively hydrolysed specialty formula,
Alfaré to help manage her Cow’s Milk Protein
Allergy. Vivian tolerated
Alfaré well, was successfully weaned over to
Alfaré and also started with cow's
milk protein-free complementary
feeding. Her parents were advised to adhere to strict avoidance of cow’s milk
protein. They were also advised to read food labels carefully to ensure complete avoidance of dairy
products until a formal food challenge could be conducted. “At first we were really
nervous to start giving Vivian complementary solid foods because we were told that there was a small
risk of FPIES to grains, meats, fruits and vegetables, but the dietician gave us lots of helpful
advice so we had no problems introducing Vivian to lots of different baby foods” said
Vivian’s father Rahul.
When Vivian was seven months old, she was accidently given some yoghurt melts to eat at a birthday party.
About two hours later, Vivian began vomiting, but this time it was less severe than before.
At 24 months old, Vivian was given a formal cow’s milk challenge as an inpatient at
hospital. Senali, Vivian’s mother couldn’t stop smiling “We were so happy that she didn’t react to
the cow’s milk and even happier that her FPIES had resolved!”
Harry était âgé de cinq mois quand son pédiatre l’a adressé pour la première fois à un
diététicien compte tenu de ses troubles gastro-intestinaux persistants. Son pédiatre pensait qu’il
souffrait d’un reflux gastro-œsophagien (RGO). Il avait eu plusieurs traitements
prescrits pour ce problème, sans succès. Il a d’abord été traité par Gaviscon
(Alginate), mais sans amélioration. Il lui a également été prescrit de la
Ranitidine (anti-H2) et un lait pré-épaissi, mais ces formules n'ont
pas montré d'effet positif.
La première fois que le diététicien a vu Harry, un examen clinique a été initié afin d’identifier
si les symptômes étaient de type IgE-médié ou non IgE-médié. Harry présentait des
symptômes coliques (agitation, courbure du dos et pleurs persistants) ainsi que des
symptômes gastro-intestinaux immédiats et différés (selles molles/liquides, flatulences,
vomissements après chaque repas). Compte tenu de la présence de symptômes de type
IgE-médié et non-IgE-médié, un dosage des IgE spécifiques a été demandé. A
l'issue de cet examen, un diagnostic d’allergie aux protéines de lait de vachea été
posé et Harry a eu une prescription d'hydrolysat poussé de protéines de lait. Malgré
une légèreamélioration, Harry est toujours agité ; ses symptômes n’ont pas complètement
disparu et il a continué d’avoir des selles molles et des vomissements
fréquents. Au bout de quatre semaines, il lui a été prescrit Alfamino, une
préparation infantile à base d’acides aminés.
Une semaine plus tard, un suivi par téléphone a été réalisé avec la mère d’Harry. Elle a indiqué que
Harry allait beaucoup mieux sous Alfamino. « Ses selles étaient désormais
raffermies et moulées et ses vomissements avaient nettement diminué. Dans l’ensemble, il était
beaucoup plus calme.» Un suivi à la clinique un mois plus tard a montré que tous les
symptômes d’Harry avaient totalement disparu grâce à Alfamino et il a maintenant une
alimentation sans protéine de lait de vache.
Quelques semaines plus tard, Harry a été exposé accidentellement à du lait de vache cuit
sous forme de gressin. Cela a provoqué une forte diarrhée moins d’une heure après
consommation. La réalisation d’un test de provocation alimentaire a alors été demandé.
Le test de provocation alimentaire par voie orale peut se faire à domicile ou à l’hôpital. Il est sans
doute plus sûr de le faire en milieu hospitalier chez les sujets ayant des réactions immédiates
(généralement de type IgE-médié), et selon la sévérité de leurs symptômes initiaux. Les résultats du
dosage initial et de contrôle des IgE spécifiques aideront les médecins à prendre la décision.