Lausanne, Suisse [17 octobre 2020] -- Nestlé Health Science et Clinical Microbiomics (Copenhague, Danemark) ont présenté de nouveaux résultats de leur étude CINNAMON lors du congrès FAAM-EUROBAT Digital 2020. Ces données indiquent que l’ajout de deux oligosaccharides HMO [2'-fucosyllactose (2’-FL) et lacto-N-néotétraose (LNnT)] à Althéra®, un hydrolysat poussé de protéines de lactosérum, façonne positivement le microbiote intestinal des nourrissons souffrant d’allergie aux protéines de lait de vache (APLV). Les études présentées précédemment ont confirmé qu'Althéra® contenant deux HMO est sûr, hypoallergénique, réduit les infections des voies respiratoires, soutient une croissance normale et est bien toléré chez les nourrissons atteints d’APLV.1-4
Les oligosaccharides du lait maternel (Human Milk Oligosaccharides - HMO) sont des glucides complexes non digestibles, qui constituent le troisième composant solide du lait maternel, après le lactose et les lipides.5 Le 2’-FL et le LNnT sont deux des principaux oligosaccharides du lait maternel. Bien que l’action protectrice de ces oligosaccharides soit reconnue depuis des décennies, il n’est devenu possible de les produire à l’échelle industrielle que récemment. Ce mélange synthétique de HMO (2’-FL et LNnT) est développé par Nestlé.6
L’allergie aux protéines de lait de vache est une maladie à médiation immunitaire caractérisée par des réactions allergiques aux protéines de lait de vache.7 Elle touche jusqu’à 3 % des nourrissons en Europe et se manifeste par des troubles digestifs, cutanés et respiratoires, ainsi que divers autres symptômes.7 Les nourrissons APLV présentent également une altération du microbiote intestinal (dysbiose) et une moindre présence de bactéries bénéfiques, telles que les bifidobactéries.8-9 Par ailleurs il est probable qu’une dysbiose chez les nourrissons APLV retarde la maturation immunitaire et accroisse le risque d’infections et d’allergies futures.6,10-12